découvertes

       Je commence à me repérer dans la petite ville ; c’est facile : trois avenues parallèles à la mer , et toute une série de petites rues perpendiculaires. Nous habitons l’une d’elles , les maisons sont côte à côte, avec des jardins :manguiers papayers,cocotiers,nous avons aussi un arbre à « jackfruit » je ne sais pas le nom en français .On reste volontiers sur la terrasse ;le soir il y a tout le temps des masses d’enfants qui courent ,et le matin à partir de 5h les coqs , les cochons et la musique à fond ...

         La maison est déjà très populaire :je commence à connaître pas mal de gens . C’est très étrange,je me sens à la fois dans un monde totalement inconnu ,et pourtant je ne suis pas vraiment dépaysée .Les hommes sont-ils si semblables ?

         Hier soir Dana nous a emmenée avec elle dans un village où avait lieu une cérémonie pour célébrer la fin de la construction d’une maison rituelle .Chants et danses , puis sacrifice de 9 cochons .

Ce soir , quelques femmes s’étaient réunies en face chez nous pour répéter des chants chrétiens portugais pour une procession qui va avoir lieu demain ;c’était tres beau .

          Demain , Ron , le fils de Ibu Lala , va chercher ma moto à Maumere (la capitale ).J’ai l’impression d’avoir 15 ans !...

Qui c’est qui m’a offert un tee-shirt avec l’inscription " je crains dégun " ?   (ceci n’est accessible qu’aux marseillais... )

Comments

[Patochon]

Voyez-vous ça : Mama Simona a obtenu une chaire d'informatique au fin fond de la brousse d'Indonésie !!!
Quand tu reviendras, tu viendras faire la maintenance de notre ordinateur.

Je compatis avec toi avec l'histoire des sacrifices de cochons. Mais au fait, je croyais les Indonésiens musulmans ?!
Je me souviens, lorsque j'étais à Mada, c'était les sacrifices de zébus. A l'époque, j'arrivais à y assister. Mais depuis que je suis passé aux Pruniers, je ne peux plus voir ça, même en image !!!
Et quand je pense qu'avant, c'était carrément des sacrifices humains...!

Mais tu commences à bien te débrouiller pour les photos maintenant dis donc. Encore qques défauts de cadrage, mais c'est pas mal.
Ce week-end dernier (28 et 29 octobre) j'ai exposé mes photos de Mada (sur les Pangalanes) à St Mitre. Elles ont été beaucoup apprécié.
Et je commence à me remettre à développer et tirer de nouvelles photos. Faut dire que depuis Arles, j'ai connu un petit arrêt de ce côté-là. J'expérimente la difficulté de reprendre le collier après uen grande expo comme ça !

Eh bien voici pour aujourd'hui. Mais serais-je le seul à mettre des commentaires ici ?! Que fabriquent donc les autres ? Non, elles ne t'ont quand même pas oubliée... Tout mais pas ça !

[patochon]

Faudra nous montrer la "Mère Simona" sur sa pétrolette. Plus je vois tes photos, et plus je lis tes reportages, plus j'ai l'impression de voir des malgaches...

Au fait, comment dis-t-on bonjour, au revoir, merci, s'il vous plait... ? Des fois que je retrouves des similitudes avec des mots malgaches.

Si j'en avais la possibilité, je passerais bien une vingtaine de jours là-bas avec Pierre. Mais les 2 jours d'avion m'effraient. Et puis, j'aurais plus de sous pour aller à Madagascar.

Ici à Istres, très beau temps ce week-end. Mais je doute que la mer soit à 29°C !!! Allez, gros bisous à ta tribu...

[Patochon]

Je pense que tu veux parler du Jacquier. Cela donne des fruits délicieux à mon goût. Ils sont très gros, et pendent le long du tronc et des plus grosses branches. Les noyaux se mangent soit grillés, soit bouillis. Avec la sève blanche et très collante, on attrappait des petits oiseaux de la taille de nos moineaux, et dont on faisait des brochettes succulentes (mais non, on n'était pas des sauvages !!!) Bien sûr, lorsqu'on dépecçait un gros "jacque" (fruit du Jacquier) on se mettait plein de colle sur les mains. Il fallait se frotter les mains avec de l'huile pour enlever la colle. Et avec des petits jacques, mélangés avec des lardons fumés, on fait un délicieux "carry jacque" à La Réunion. Mais là, il vaudra mieux demander à Pierre.

Ceci dit, mon fruit préféré, c'est la mangue. Fais-en une cure en pensant à moi, par exemple le matin au pied du manguier... veinarde !

Patochon

[Patochon]

Mananjary, c'est la ville où je suis né, et où j'ai grandi jusqu'à l'âge de 20 ans. Là-bas aussi, 3 rues parallèles face à la mer, et la même misère. Les tireurs de pousse-pousses se "battent" aussi lorsqu'on veut en prendre un. Et ne pas en prendre, c'est aussi les empêcher de payer leur location. En effet, les loueurs tirent leur épingle du jeu de toute façon !!!

Mais au fait, tu es bien dans les îles d'où sont partis les ancêtres des Malgaches, il y a bien longtemps...

Allez Mama Simona, un gros bisou d'Istres de Pit et Pat.

[sandrine]

Ciao mama Simona,
Quel plaisir enfin de pouvoir enfin accéder à ton blog! Je vois que tout se passe bien pour toi entre permanence et impermanence.
Comme tu le dis si bien tout est si différent et si semblable. Alors peut-être que Thai a raison de parler d'interrelations et de vacuité.

De mon côté David grandit bien, les pieds aussi... et Lilia travaille bien à l'école. Je crois qu'elle rêverait de se baigner dans les eaux désertes de ton île.

Je te souhaite une bonne continuation dans ton île, chez toi. Sandrine